Les crises sanitaires récurrentes (amiante, dioxine, champs magnétiques, bisphénol A,…) mettent clairement en évidence les relations étroites entre l’homme et son environnement et les conséquences parfois dramatiques d’une mauvaise évaluation du risque sanitaire. Le développement de nouvelles technologies et les innovations dans les domaines de l’industrie et de la recherche (les nanotechnologies par exemple) ont un impact sur l’environnement et font que des substances nouvelles sont constamment générées. L'amélioration des connaissances conduisant à l'identification de risques émergents (ex: perturbateurs endocriniens) et la question des effets des environnements sur la santé (environnement général, environnement professionnel, alimentation) est une préoccupation majeure. Afin de répondre aux défis liés à la santé de l’homme, dans le respect de son environnement, il est capital que soit dispensé un enseignement qui tienne compte des préoccupations actuelles en matière de toxicologie et de sécurité (qualité de l’air et de l’eau, sécurité toxicologique des denrées alimentaires, sécurité des environnements professionnels,…).

Le Master « Santé et environnement » a pour objectif principal de former les étudiants aux métiers de la Recherche en Sciences Biologiques avec une vision pluridisciplinaire. Il s’agit d’offrir une formation d’excellence dans les domaines les plus modernes et les plus compétitifs des Sciences Biologiques. Il axera sur la relation entre l’environnement où nous vivons actuellement avec tous les changements actuels et l’impact sur la santé humaine.

Diplômes requis

Le master « Santé et Environnement » vise à former des étudiants de différentes origines. Les candidats doivent avoir l’un des diplômes suivants : licence ou maîtrise en sciences biomédicales, licence ou maîtrise en sciences de l’environnement, biologistes, médecins, pharmaciens, vétérinaires, ingénieurs agronomes.

Pré-requis pédagogiques

Les étudiants candidats à ce master doivent satisfaire des pré-requis pédagogiques afin de pouvoir suivre et assimiler les modules programmés. Ces étudiants doivent avoir des connaissances en biologie cellulaire, biologie moléculaire, biochimie structurale et métabolique, microbiologie. Ils doivent également avoir des connaissances en sciences de l’environnement (écosystèmes aquatique et ter-restre, pollution,…)

Procédures de sélection

La sélection des candidats est basée sur trois filtres successifs. Une étude du dossier suivie d’un test écrit et d’un entretien oral avec l’équipe pédagogique du master.

Nombre de places par an : 25

A l’issue du Master, les étudient auront un bagage aussi bien diversifié que compact dans les domaines de l’environnement et de la santé et surtout l’impact des changements environnementaux (atmosphériques, terrestres, aquatiques,…) sur les désordres physiologiques, métaboliques, immunologiques et génétiques. Grâce à cette formation pluridisciplinaire, le diplômé disposera de solides connaissances scientifiques sur les mécanismes cellulaires et moléculaires d'action des polluants environnementaux et leurs conséquences physiopathologiques, sur les modalités d'exposition selon les environnements considérés (général et professionnel) et de bonnes bases en épidémiologie et évaluation des risques en santé environnementale.

La majorité des étudiants poursuivent leurs études en doctorat. Les étudiants peuvent aussi postuler à des postes d’ingénieur d'étude dans des organismes de recherche. A terme, les débouchés de ce Master visent les métiers de chercheur dans le secteur public (INH, CNESTEN, Institut Scientifique, Institut Pasteur, police scientifique,…) et privé (débouchés en RD dans les entreprises des secteurs biologiques, biotechnologiques, de l’agriculture et du médicament) ainsi que d’enseignant-chercheur à l’Université. En outre, parmi les lauréats du doctorat, il y'a ceux qui partent en post-doc dans d’autres laboratoires internationaux avant de s’engager dans la vie active.